Version 16.10

 


Le blason de Fontaine le Bourg


Le vélo de mon Père

 

 















Ces quelques pages personnelles en témoignage de mes passions et intérêts

Je suis né à Fontaine le Bourg, un joli petit village mythique de Normandie qui a vu circuler la toute première voiture munie d'un moteur a explosion conçue par Édouard Delamare-Deboutteville (1856 à 1901) qui eut l'idée de doter un break de chasse d'un moteur à gaz.
Mais l'expérience s'acheva abruptement par l'explosion du récipient à gaz.

L'année suivante il conçut au château Montgrimont et fit rouler la première voiture à pétrole actionnée par un moteur à explosion.


L'église Ste Anne de Fontaine Le Bourg

 

 



Mon innovation au service de l'environnement
pour la dépollution industrielle

Mes parents, fuyant les bombardements de Rouen en 1944, avaient loué une petite maison de la rue de Montgrimont où je suis né, pendant l'occupation.
L'année suivante, ils avaient trouvé une maison à louer avec un grand verger sur St Georges sur Fontaine.
C'est donc là que j'ai passé mon enfance au grand-air et à courir dans les bois environnants.

L'immeuble ou habitaient mes parents à Rouen avait été rasé dans un bombardement et la reconstruction étant très longue, ils ont eu l'opportunité d'acheter cette maison de St Georges qui est donc devenue la maison familiale.

La petite famille David arriva donc à St Georges en fin d'année 1945 au Hameau du Bosc, un lieudit de St-Georges qui domine la vallée de Fontaine le Bourg.

J'ai suivi des études de chimie, dans la lignée de la famille, comme mon oncle André Bondouy, le Président fondateur de la société SEPPIC.

A l'époque et encore pendant une dizaine d'années, ce hameau comptait 6 maisons (dont la nôtre), un pavillon de chasse et une ferme.


La maison Fossé; la maison Guichaux, dont la femme a été la sage femme de mon arrivée au monde; la maison Rillet; la maison Desmeillers et la maison Cauche.


La ferme était tenue par les Houelle et le pavillon de chasse par les Imbert.

Avant notre arrivée, la maison était occupée par des blanchisseuses qui y travaillaient, probablement pour le compte de la filature de Fontaine.


Cette filature de coton dénommée usine des Prés est construite en 1833 par Elie de Boutteville avec un atelier de blanchiment et de teinture où sont traités 500 kg de coton par jour en ruban de carde ou en bourre.


L'historique de notre maison familiale

Les propriétaires successifs connus:

Eugène CHEVALLIER : Eugène Étienne Marcel CHEVALLIER, un expert auprès du Port de Rouen, a acheté cette maison par adjudication le 11/06/1936 pour 13.300F (Notaire Louis JORON à Clères).
Il a vendu la maison à mes parents en 1958.

Jules HOUELLE : A acheté seul la maison de St Georges par adjudication le 03/12/1918 pour 3.300F. (Notaire DACHEUX à Clères)
Prédécesseur: Mme Gabrielle Marie SENNEUR, ménagère, 14 Rue des Forgettes à Rouen, veuve de Henri Marie Pascal THIBON.

Ferdinand SENNEUR : A acheté la maison le 02/08/1872 à Guillaume Dominique PHILIPPE au prix de 1.184F. (Notaire MAUGER fils à Clères)

Guillaume PHILIPPE : Après le décès de Marie Marthe FRESSARD en 1871, son épouse survivante, la maison du Hameau du Bosc a été vendue le 02/08/1872 au couple Ferdinand Nicolas SENNEUR x Rose Adélaïde MANOURY au prix de 1.184F. (Notaire MAUGER fils à Clères)

Sur les plans cadastraux de 1825, la maison existait. Reste à en rechercher les origines plus lointaines.

On remarquera que dans le bâti du Hameau, seule la ferme et notre maison comporte un étage. Ceci laisse penser que ces deux constructions en briques avec un toit en ardoises étaient les plus importantes du hameau.

L'histoire du Hameau du Bosc

Le site primitif du Hameau du Bosc était très boisé. Il faisait partie de la paroisse de St Georges. Cette paroisse de Saint Georges sur Fontaine revint aux biens de l'abbaye de Fécamp en 1189 et entra dans la composition de la baronnie de Fontaine le Bourg sous le joug des Abbés de Fécamp.
Le nom de Fontaine le Bourg n'est mentionnée seulement qu'à la fin du xive siècle, en 1383 précisément. Auparavant le nom de la paroisse avait été Sainte-Marie-du-Wast.

Les communes de Fontaine le Bourg et St Georges sont apparues à la révolution.

L'abbaye de Fécamp concède l'église de Fontaine le Bourg en 1201 contre laquelle Roger, clerc d'Ultra Aquam, remet les dîmes aux moines au sujet de la terre d'Intraville (Witreharville) et des dîmes de plusieurs fiefs.

Au 16ème et 17ème siècles, le Hameau du Bosc abritait le Fief HERON contenant 5 acres et demie. Il est aussi mentionné que Guillaume DUBOSC gérait le fief DUBOSC. Est-ce l'origine du nom pour le Hameau du Bosc ?
En 1785, le fief HERON faisait partie du manoir du Bout d'Aval propriété de la famille des "de l'ETOILLE".
Les fiefs versaient une dîme en argent et en nature à l'abbaye de Fécamp, propriétaire des terres.
Le Hameau du Bosc comptait le bois des Fily qui est devenu, par altération orthographique, le bois des Filles. Ce bois existe toujours de nos jours.

Le chemin des Chasse-Marée traversait les plaines du village, depuis le Hameau du Bosc vers le Bout d'Amont, qui porte le nom de chemin des Chasse-Marée.
Aux siècles passés et depuis le XIII e siècle avec certitude, des attelages partaient des ports de la Manche: Saint Valery et Dieppe pour ravitailler Paris en poissons fraîchement pêchés.
Quarante lieues séparaient la capitale des ports normands et il fallait faire vite pour des impératifs de fraîcheur. Les itinéraires changèrent souvent et varièrent au gré des années.
L'un de ceux-ci passait par Saint Georges se poursuivant vers Morgny, Neufmarché et Gisors.

Les attelages, appelés Chasse-Marée, effectuaient cet étonnant trafic en recherchant les itinéraires les moins encombrés.
Des relais de chevaux étaient installés sur le parcours, assez nombreux, car les transports qui avaient bien souvent lieu la nuit, se faisaient à grand train. Le trajet Dieppe - Paris s'effectuait en moins de 12 heures. Les mareyeurs ne revenaient pas souvent à vide depuis la capitale; des personnes, parfois, profitaient de l'aubaine malgré l'inconfort, ou bien c'étaient des marchandises et même des enfants ou nourrissons élevés à la campagne normande.

Voir la suite